Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 7

Je fais mes yaourts maison = 0 pot en plastique

Le yaourt fait partie des petits plaisirs quotidiens des familles françaises. Chaque année, ce sont en moyenne 170 pots de yaourts qui sont engloutis par habitant.

Mais, revers de la médaille, chaque jour en France, un million de yaourts sont jetés à la poubelle alors qu’ils sont encore consommables ; autrement dit 12 yaourts par seconde ou 365 millions par an sont jetés à cause de leur DLC précoce alors qu’ils ne présente aucun danger à la consommation !

Pour lutter contre ce gaspillage du contenu comme du contenant, si nous faisions nos yaourts maison ?

Facile et économique

Pour préparer un yaourt maison, il faut du lait, du ferment lactique (cela s’achète en grande surface ou on utilise un yaourt du commerce) et éventuellement de quoi aromatiser. Fait soi-même, un yaourt revient en moyenne entre 10 et 15 centimes l’unité, alors que dans le commerce, le prix moyen du pot se situe plutôt aux alentours de 19 centimes pour un yaourt nature, 31 centimes pour un yaourt aromatisé vanille.

Autant dire que le yaourt, l’air de rien, représente un certain budget. Pour les gros consommateurs, la yaourtière peut se révéler une source d’économie, sachant qu’une yaourtière neuve dans le commerce coûte entre 20 et 80 euros, parfois plus. Vous pouvez aussi en acheter une d’occasion que vous amortirez plus vite.

Des recettes à foison

Au-delà de l’économie réalisée, il y a aussi le plaisir de laisser aller sa créativité !

Avantage non négligeable lorsque l’on fait soi-même, on maîtrise la dose de sucre dans ses yaourts.

Enfin, on réduit la production de déchets plastiques.

Nous ne donnerons pas ici une recette en particulier : de nombreux livres ont été écrits sur le sujet et internet regorge de recettes pour tous les goûts. Il n’y a donc qu’à piocher !

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 6

J’opte pour des essuie-tout réutilisables = 0 déchet

C’est un réflexe, il est temps de passer à la réflexion : Les Français utilisent en moyenne 3 rouleaux de papier essuie-tout jetable par semaine.

A raison de 1 € le rouleau, ce sont presque 200 € par an qui partent à la poubelle !

Il existe pourtant des alternatives simples, faciles, économiques et écologiques…

  • Une simple éponge. Dans ce cas-là, prévoyez un code couleur, avec une éponge/couleur pour chaque pièce ou chaque utilisation (vaisselle, pipi du chat, salle de bain, cuisine, table…). Encore une fois, évitez d’acheter les éponges jetables mais plutôt d’en prendre une lavable

  • Enfin, un simple torchon fait très souvent l’affaire !

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 5

Je privilégie les produits conditionnés sous verre
= Je préserve les ressources naturelles (le verre est recyclable)
Le verre est un matériau sain et une réponse idéale aux exigences d’emballage de l’industrie agro-alimentaire. C’est LE matériau écologique par excellence.
On vous dit pourquoi !
Le verre, un matériau naturel
 composé de minéraux naturels (sable, calcaire et carbonate de soude)
 assure la conservation alimentaire grâce à sa neutralité et sa stabilité
 inerte et inaltérable
 résiste aux attaques des agents atmosphériques ou chimiques
Le verre, un matériau sûr
 pur, imperméable et non-réactif
 assure une meilleure conservation des vitamines naturelles et des minéraux des aliments et des boissons
 ne contient pas, contrairement au plastique, de Bisphénol A, un composé chimique potentiellement nocif pour le corps humain
 facile à nettoyer, à stériliser et à réutiliser
 ne prend pas d’odeur et ne se tâche pas
Le verre, un matériau neutre
 préserve les saveurs
 permet d’apprécier pleinement le goût authentique des aliments
Le verre, un matériau écologique
 seul matériau d’emballage recyclable à 100% et à l’infini
 une bouteille usagée permet la fabrication d’une bouteille neuve sans perte de qualité ni de quantité, et ce cycle peut se reproduire à l’infini
Le verre, un matériau noble
 on peut le conserver, le réutiliser, le collectionner et l’exposer
 permet, par sa transparence, le contrôle visuel de son contenu

Diminuons nos déchets : adoptons les bons gestes – Episode 4

Je réutilise mon matériel scolaire d’une année sur l’autre

= Je fais des économies

Le budget des fournitures scolaires s’élève en moyenne à 110 € pour un enfant entrant au CP, à 235 € pour un enfant rentrant en 6ème et à 218 € pour un jeune entrant en classe de seconde générale. Une charge pour un ménage !

Voici quelques conseils pour une rentrée économique et moins productrice de déchets !

  1. Faire l’inventaire des fournitures scolaires

Avant de vous lancer tête baissée dans de nouveaux achats, réalisez l’inventaire des fournitures scolaires de l’année passée de votre enfant. Qu’avez-vous en stock ? Les stylos fonctionnent-ils toujours ? Une vérification qui vous prendra 5 minutes vous évitera les doublons et donc des dépenses inutiles. Regardez aussi du côté de ses aînés et cousins et récupérez ce dont ils ne se servent plus.

  1. Réutilisez les fournitures de l’année dernière

Pensez à réemployer les cahiers dont il reste les trois quarts des feuilles vierges. De plus en plus d’établissements s’inscrivent dans une démarche de développement durable et les enseignants acceptent que les élèves réutilisent les cahiers non terminés l’année précédente. Cahier de musique et matériel de dessin, pas besoin de réassortir ce matériel tous les ans. Par exemple, les feuilles de papier millimétré de la pochette exigée à l’entrée en 6ème suffiront jusqu’en 3ème.

Autres astuces :

  • raccommoder un cartable

  • retailler uniformément des crayons de couleur déjà utilisés

  • réemployer un cahier où seulement quelques pages sont écrites

  • réutiliser une colle qui n’est pas totalement vide

Pour développer la créativité de vos enfants et être tendance à la récré, leurs anciennes fournitures scolaires pourront être décorées avec des autocollants, des découpages ou des écussons à coller ou à coudre sur leurs fournitures.

3èmes UNIVERSITÉS DE LA BIODIVERSITÉ

3èmes UNIVERSITÉS DE LA BIODIVERSITÉ

Jeudi 1er juillet à ROCHEFORT

Monsieur Hervé BLANCHÉ, Président de la Communauté d’agglomération Rochefort Océan, Maire de Rochefort,

Madame Frédérique TUFFNELL, Députée de la 2ème circonscription de la Charente-Maritime, Commissaire au Développement Durable,

organisent conjointement les 3èmes Universités de la Biodiversité, jeudi 1er juillet, dont le thème retenu pour cette année 2021 est :

LE CONFINEMENT DE L’HOMME, LE DÉCONFINEMENT DE LA NATURE.

L’ouverture officielle de ces 3èmes Universités de la Biodiversité aura lieu

jeudi 1er juillet à 8 h 45 dans la salle Polynumérique de Rochefort

parc des Fourriers

avec la participation à distance et en vidéo de Madame Bérengère ABBA,

secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition Écologique.

Les représentants de la Presse sont cordialement invités à assister à ce moment solennel

Le 17 mars 2020 la France est entrée dans un confinement totalement inédit afin de freiner l’expansion de la pandémie de Covid-19. Fin mars, près de 80 pays avaient procédé de même (confinement obligatoire ou incitatif). Cette réduction soudaine des déplacements et des activités économiques non essentielles à travers le monde a entrainé une baisse immédiate des niveaux de pollution atmosphérique et sonore avec des effets perceptibles mais temporaires sur la biodiversité, en particulier sur la faune sauvage.

« La nature a repris ses droits », la formule devant le confinement est trompeuse, cette pause a été de courte durée, car notre modèle de développement ne laisse guère de répit aux écosystèmes, à la faune et à la flore.

Nous mettons en lumière la fragilité de nos sociétés complexes et leur vulnérabilité. Cela nous rappelle que les transformations qui affectent la biosphère peuvent avoir de lourdes conséquences pour nos sociétés.

Lors de cette 3ème édition des Universités de la Biodiversité, nous aborderons ces questions avec des experts, des scientifiques, des responsables associatifs.

Les débats, modérés par Denis Cheissoux, producteur-animateur à France Inter, porteront sur les thèmes suivants :

  • La place donnée à la protection des écosystèmes dans le contexte controversé de l’anthropocène.

  • La place des solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique.

  • L’agenda international sera-t-il favorable à la biodiversité et au changement climatique ?

  • La préservation de l’eau et du sol, patrimoine commun de la nation.

  • L’homme, allié de la biodiversité et du vivant.

  • Les conditions de l’adaptation, de l’anticipation et de l’acceptabilité de la transition écologique.

Les échanges se dérouleront en présence d’un grand témoin : Christian Couloumy, ancien chef de secteur au Parc national des Écrins, Président de l’association Envergures Alpines, Adjoint au Maire (chargé de l’Environnement) de la commune d’Embrun (Hautes Alpes), et seront diffusés sur la chaîne YouTube de la CARO :  

https://www.youtube.com/channel/UCbmJQKBVAZbeWvky1jI6nOQ

Vendredi 2 juillet, les intervenants seront invités à poursuivre leurs échanges (en nombre limité) lors d’une visite de terrain proposée par la CARO à Port des Barques et sur la Réserve Naturelle de Moëze. Les journalistes seront les bienvenus.

Le programme complet est joint à ce communiqué.

Renseignements : universitesbiodiversité@agglo-rochefortocean.fr

Universités de la Biodiversité_Programme