Histoire

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Présentation

La Gripperie-Saint-Symphorien est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes). Ses habitants sont appelés les Griphoriens et les Griphoriennes.

La commune de La Gripperie-Saint-Symphorien se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l’ancienne province de la Saintonge. Le territoire communal, dont la superficie est de 1816 hectares, est partagé entre les marais de Broue (également appelés marais de Brouage), lesquels ont succédé vers le début du XVIIe siècle à un golfe marin progressivement comblé par les dépôts d’alluvions, et les collines de La Gripperie. Le village de Saint-Symphorien est situé à proximité de l’ancien littoral, dont le tracé est encore lisible dans le paysage. Il est situé sur un plateau calcaire de faible altitude, où cultures maraîchères et forêts dominent. En surplomb, les collines de La Gripperie sont principalement occupées par des exploitations agricoles tournées vers la culture des céréales, du maïs et du colza.

La commune se situe à mi-distance des villes de Rochefort et de Royan (soit environ 20 kilomètres), à 30 kilomètres à l’ouest de Saintes et environ 25 kilomètres de la ville de Marennes.
À proximité de Saint-Sornin, Nieulle-sur-Seudre.

La Gripperie Saint Symphorien fait partie depuis 2014 de la Communauté d’Agglomération Rochefort Océan (CARO) et depuis 2015 du canton de Marennes.

Superficie : 18,16 km² | Altitude : mini : 2m – maxi : 39m.

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© Anthony Arnaud-9261

Climat

Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L’été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l’océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L’ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.

Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
La Gripperie Saint Symphorien 2250 755 4 13 26
Paris 1 661 637 12 18 10
Nice 2 724 733 1 29 1
Strasbourg 1 693 665 29 29 53
Brest 1 605 1 211 7 12 75

Toponymie

Lors de sa création en 1790, la commune prit le nom de l’ancienne paroisse : Saint-Simphorien. Rebaptisée La Révolution, elle recouvre son nom d’origine en 1793. Devenue Saint-Symphorien en 1801, elle fut parfois appelée de manière non officielle Saint-Symphorien-du-Bois jusqu’en 1922, date à laquelle elle prit son nom actuel de La Gripperie-Saint-Symphorien.

L’adjonction du toponyme La Gripperie, tirant son origine du vieux français « gripper » signifiant grimper, monter, s’explique par la croissance de la population de cet ancien hameau au début du XXe siècle, et par sa situation géographique au sommet d’une colline.

Appeler le village «La Gripperie» seulement, est une erreur puisque «La Gripperie» était un ancien hameau ou lieu dit qui s’est rajouté au nom de «Saint-Symphorien» longtemps après la création de ce dernier……et donc l’un ne va pas sans l’autre.

Église Saint-Symphorien

Les parties les plus anciennes de cet édifice mêlant les styles roman et gothique remontent au XIIe siècle. Construite initialement sur un plan en forme de croix latine, cette église devient rapidement le siège d’un pèlerinage dédié à saint Symphorien : des reliques de ce martyr des premiers temps de l’ère chrétienne auraient en effet été ensevelies dans le sanctuaire. La tradition rapporte que ces reliques auraient tout d’abord été offertes à l’église de Sainte-Marie-d’Arvert. Au moment des invasions normandes, les reliques auraient été cachées dans la nef du sanctuaire, lequel fut finalement détruit. Retrouvées par la suite, elles auraient été mises à l’abri dans cette église ultérieurement. De même, sur le flanc droit du sanctuaire, une « fontaine miraculeuse » était une étape importante du pèlerinage. Celle-ci est toujours visible, dépassant légèrement du sol, entourée d’une petite chapelle recouverte de chaux.

Les conflits franco-anglais causeront des dégâts importants à l’édifice, qui perdit à cette époque les deux bras de son transept, et probablement son clocher. Plus tard, au XVe siècle, une campagne de reconstruction et d’agrandissement fut menée, ce qui explique la juxtaposition des styles : nef et abside romane, et collatéraux gothiques. Le clocher actuel, de forme cylindrique, est issu de cette campagne de reconstruction. Il est coiffé d’une flèche en ardoise.

© Anthony Arnaud-9249

La façade de l’église est caractéristique du style roman saintongeais. Si deux contreforts massifs, rajoutés au XVe siècle, déparent un peu celle-ci, elle a conservé l’essentiel de sa composition d’origine. Trois voussures encadrent un portail en plein-cintre. Celles-ci sont ornées de riches sculptures reprenant les thèmes traditionnels de l’époque : motifs végétaux, griffons et animaux extraordinaires. L’archivolte présente trente-deux claveaux portant chacun un personnage debout, dont l’attitude semble suggérer la danse. Le portail est surmonté d’une grande baie romane ornée de deux voussures.

L’église se compose d’une nef unique formant trois travées, prolongée d’un chevet bordé de collatéraux et terminé par une abside. L’ancien carré du transept est marqué par une coupole sur trompe de forme octogonale, supportant le poids du clocher. L’intérieur comporte deux peintures à huile de l’artiste saintongeais Bragny, l’une, datée de 1641, représentant le martyr de saint Symphorien, l’autre, datée de 1676, montre l’assomption de la Vierge. Plusieurs dalles funéraires sont également visibles.

L’église est classée monument historique depuis 1995.

© Anthony Arnaud-9246

Source : Wikipédia

La fontaine miraculeuse et sa légende

L’église du XIIe fut construite sur un plan en forme de croix latine. Ses dimensions peuvent surprendre. Elles s’expliquent par le fait qu’elle était destinée à recevoir des foules qui venaient en pèlerinage se presser autour d’une fontaine miraculeuse qui existe encore sur le flanc de la colline proche.
L’église se dresse à la limite même des marais de Brouage, au fond d’une petite anse de l’ancien golfe Santon et au pied d’une colline qui appartenait autrefois au littoral. Jadis, son portail ouvrait directement sur les flots de l’Océan. Aujourd’hui, quinze kilomètres la séparent de la rade des Trousses.
La légende nous raconte que chaque 22 août, à minuit, jour de la Saint Symphorien, les eaux de la fontaine se mettaient à bouillonner. Les malades, essentiellement des paralytiques, n’avaient qu’à s’y plonger pour retrouver la mobilité.
Cette fontaine vénérée était alors abritée sous une petite chapelle dont les traces ont depuis longtemps disparu.
Les fidèles, affligés de douleurs, venaient de loin pour s’asperger d’eau à la « fontaine des miracles ». Ils s’en retournaient soulagés, sinon toujours guéris. La fête a encore lieu, le pèlerinage aussi, mais une légère maçonnerie masque aujourd’hui la source qu’un farouche chroniqueur sans-culottes qualifiait en 1793 de « trou bourbeux où quelques vieilles femmes viennent encore, disait-il, disputer aux grenouilles le peu d’eau qui en coule… »

©-Anthony-Arnaud-9905

Le blason de la commune

Trois symboles forts de la commune sont représentés :
– Saint Symphorien (partie historique de notre village)
– Le héron (nom choisi et porté par notre journal communal car une héronnière existait dans la commune)
– La cistude. Cette petite tortue d’eau douce fait partie du patrimoine européen. La Gripperie Saint Symphorien est la seule commune de Charente Maritime à avoir un sentier d’interprétation (6,5 km) intitulé « sur les traces de la cistude d’Europe ». Ce sentier a été créé par Nature Environnement 17 en collaboration avec la commune. Il a été inauguré le 29 août 2009.
Logo_La_Gripperie-Saint-Symphorien_web

Nombre d’habitants au fil des années

Avant la révolution

Année Feux *
1685 109
1709 118
1713 124
1715 120
1720 152
1732 136
1763 133
1774 132
1779 126
1789 110

* Feux : foyers (logement familial).

Après la révolution, jusqu’en 1982

Année Habitants
1793 470
1806 389
1815 487
1820 484
1826 505
1831 556
1836 564
1841 532
1846 560
1851 547
1856 520
1861 577
1866 566
1872 528
1876 519
1881 505
1886 532
1891 493
1896 534
1901 507
1906 515
1911 455
1921 385
1926 384
1931 377
1936 350
1946 323
1954 329
1962 324
1968 331
1975 321
1982 364

De 1982 à 2015

Année Habitants
1982 364
1990 402
1999 473
2006 446
2007 450
2009 507
2010 539
2011 563
2012 582
2015 592