Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 19

Je ne jette plus le marc de café = Je fortifie mes plantes

On produit 221 kilos de marc de café dans le monde, soit 7 millions de tonnes par an.

Plutôt que de le jeter à la poubelle, le marc peut être très utile, particulièrement au jardin !

Qu’est-ce que le marc de café ?

La marc de café est le résidu de la percolation du café.

Il contient de l’azote, du phosphore et du potassium, trois composants de base des engrais, nécessaires à la croissance des jeunes plants.

Comment récupérer le marc de café ?

Récupérez votre marc de café dans un récipient qui lui permettra de bien sécher et d’en faire une poudre. Sinon, le marc de café humide fera des grumeaux et des moisissures apparaîtront.

Comment s’en servir ?

Lors des semis, il faut veiller à ce que la couche de marc de café que vous répandez au pied des semis soit fine et régulière : en effet, il ne faut pas qu’une couche permanente se forme, elle pourrait moisir et empêcher les semis de percer.

Attention, du fait de son ph trop acide, le marc de café doit être utilisé avec modération.

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 18

Je cuisine les restes de repas = 0 gaspillage alimentaire

Chaque année, la France gaspille près de 10 millions de tonnes de produits alimentaires, soit 317 kg par seconde. Sur ces 10 millions de tonnes, plus de 1,2 concerne de la nourriture encore consommable, soit plus de 20 kg par Français et par an.

Traduction économique : un foyer français jette en moyenne entre 500 et 1 500 € par an de nourriture encore consommable…

Alors pour un gâchis minimal, apprenons à accommoder nos restes alimentaires !

Voici quelques idées et astuces :

  • Avec les restes de viande ou de poisson, pensez à des hachis, des brochettes, des croquettes ou des légumes farcis, ou bien encore aux lasagnes et aux beignets

  • Avec les restes de pâtes ou de riz, pensez aux salades froides, aux gratins, aux soupes et aux légumes farcis, mais aussi aux boulettes de viandes.

  • Les restes de pommes de terre cuites, frites ou rôties peuvent s’utiliser de plusieurs façons. Mixez-les dans vos potages pour apporter un peu de douceur, ou utilisez-les pour enrichir vos omelettes et hachis.

  • Râpez finement des morceaux de fromage séchés avec une râpe à parmesan pour apporter de l’onctuosité à des purées, lier un risotto ou encore garnir une pizza faite maison.

  • Avec les restes de pain, pensez aux puddings, au pain perdu, aux brioches, aux croûtons ou aux bruschettas, mais aussi à la chapelure.

  • Avec les restes de fruits et de légumes, faites des tartes, des quiches ou des compotes.

  • Transformez vos blancs d’œufs en meringues.

  • Trop de yaourts dans le frigo ? Faites un gâteau ou des sauces pour la salade.

  • Il vous reste des cookies ou un petit bout de gâteau au yaourt un peu secs ? Vous pouvez les émietter sur une compote épaisse réalisée avec des fruits frais.

  • Il vous reste une brique de lait entamée, un fond de fromage blanc dans son pot ? Parfait pour un smoothie ou une pâte à brioche.

  • Et s’il vous reste un peu de tout, la solution la plus simple est de tout mélanger ! Hâchez grossièrement tous les aliments, et mettez le tout dans un plat. Versez par-dessus un mélange œuf/fromage et faites gratiner dans un four jusqu’à ce que tout soit parfaitement doré.

Schéma directeur cyclable : à vous de jouer !

La Communauté d’agglomération élabore un schéma directeur cyclable à l’échelle de son territoire.
Comment mieux pratiquer le vélo à Rochefort Océan ? Une question à laquelle l’agglomération veut vous associer.
Vous pratiquez le vélo, votre avis nous intéresse. Tout comme les raisons qui font que vous êtes encore réticents.
Participez à construire un territoire qui vous ressemble, répondez au questionnaire en ligne jusqu’au 27 mars »

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 17

Je fabrique mon déodorant = 0 plastique plastique

« Antistress », « Efficacité 96 heures », « Sans alcool », « Bio »… En stick, en bille, en spray, en crème… Pas toujours simple de s’y retrouver parmi la kyrielle de produits disponibles dans les rayons des supermarchés. D’autant que certains composants contenus font l’objet de débat quant à leur innocuité pour la santé, malgré les précautions prises par l’industrie cosmétique, et que ces produits sont générateurs d’emballages souvent en plastique…

Face à ces problématiques, la solution la plus sécurisante et la plus écologique reste de fabriquer soi-même son déodorant corporel maison !

Il existe de nombreuses recettes maison facile à réaliser que l’on trouve sur internet.

En voici un exemple parmi d’autres :

Ingrédients et matériel nécessaires pour environ 150 ml de déodorant solide maison

  • 100 g d’huile de coco première pression à froid issue de l’agriculture biologique

  • 80 g de bicarbonate de soude alimentaire

  • 55 g de maïzena ou d’arrow-root

  • 15 gouttes d’huile essentielle de palmarosa

  • un contenant avec couvercle (un bocal en verre par exemple)

Préparation du déodorant solide maison

  1. Nettoyez votre plan de travail et stérilisez vos ustensiles et contenants

  2. Faites fondre l’huile de coco au bain-marie

  3. Ajoutez le bicarbonate et la fécule de maïs

  4. Mélangez jusqu’à obtenir une texture pâteuse homogène

  5. Retirez du bain-marie et ajoutez les huiles essentielles

  6. Versez la préparation dans votre contenant et fermer le couvercle

  7. Placez la préparation au frais pour qu’elle durcisse

  8. Mélangez de temps en temps pour éviter que le bicarbonate ne se dépose au fond du contenant

Utilisation du déodorant solide maison

Une fois prêt à être utilisé, le déodorant est assez dur. Appliquez-le sur vos aisselles avec votre doigt en prélevant un peu de produit grâce à un petit bâtonnet ou en faisant légèrement fondre la surface du déodorant avec votre doigt. L’huile de coco, qui donne sa texture solide au déodorant, devient liquide à partir d’une température ambiante de 25°C, tout en conservant ses propriétés. Pour maintenir une texture dure, conservez votre déodorant au frigo.

Astuce

Pour éviter les traces d’huile sur les vêtements, attendez quelques instants que le déodorant sèche après application puis retirez le surplus potentiel grâce à une serviette ou à un coton en tissu. Enfilez ensuite vos vêtements, et vous voilà paré(e) pour la journée !

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 16

 

J’achète des produits de saison = Ils se conservent mieux

Il est important de privilégier les fruits et légumes de saison pour leur goût, mais aussi afin de réduire notre impact écologique.

1. Consommer de saison, c’est profiter de tous les bienfaits nutritionnels

L’hiver, c’est la saison des légumes riches en minéraux (poireaux, choux, épinards) et des agrumes pleins de vitamine C (mandarines, pamplemousses, clémentines).

L’été, c’est la saison des fruits et légumes gorgés d’eau : melons, tomates, courgettes, pastèques…

Autre avantage des fruits et légumes de saison : ils auront plus de chance d’avoir mûri au soleil et seront donc plus savoureux que les fruits et légumes qui arrivent à maturité pendant le transport. Vous pourrez profiter ainsi du goût, des vitamines et de tous leurs bienfaits.

2. Consommer de saison, c’est encourager les circuits courts

Il est préférable de privilégier les circuits courts afin d’avoir moins d’impact polluant sur la planète.

Petit tour d’horizon de l’offre locale proposée sur le territoire de la CARO :

3. Consommer de saison et local, c’est protéger l’environnement

  • Lutter contre les transports polluants par avion et par bateau

  • Eviter l’ingestion des produits chimiques qui recouvrent les fruits et légumes et permettant leur conservation lors de leur transport

  • Lutter contre l’utilisation d’engrais chimiques sur nos terres agricoles

  • Lutter contre l’utilisation des pesticides

  • Lutter contre les emballages et le suremballage des produits transportés