Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 11

Je fais réparer mes objets cassés = Je lutte contre l’obsolescence programmée

Meubles, ordinateur, machine à laver… Nous sommes trop souvent tentés de nous en débarrasser dès qu’ils ne fonctionnent plus. Seulement 38 % des Français font régulièrement réparer leurs appareils électriques quand ils tombent en panne. Et pourtant, il existe une multitude de solutions pour faire réparer nos objets en panne ou cassés, et lutter ainsi contre l’obsolescence programmée des appareils…

Faire appel à un professionnel

Qu’il s’agisse de grosses entreprises ou d’indépendants, le secteur de la réparation compte en France 85 000 entreprises, selon l’ADEME.

Voici quelques pistes :

  • Le réseau STAR : localisation d’un professionnel au plus près de chez vous

  • Le site france-sav.fr : recensement des stations ou centres techniques indépendants où faire réparer ses appareils électroniques ou ménagers

  • Le Réseau Envie : service de réparation des appareils électroménagers qui récupère les appareils auprès des collectivités, des particuliers ou des revendeurs. Une fois sélectionnés, les appareils seront réparés et nettoyés par des salariés, soumis à un contrôle de qualité, puis revendus. Chaque année, ce sont plus de 100 000 appareils qui sont rénovés grâce au réseau, ce qui permet d’éviter 5 000 tonnes de déchets.

  • Le site de la Semaine de la réparation : sur le territoire de la CARO, une 20 aine de réparateurs spécialisés dans de nombreux domaines

Réparer soi-même

Plus simplement, vous pouvez apprendre à réparer vos biens via Internet.

  • La plateforme Spareka : mise en ligne des tutoriels pour vous aider à diagnostiquer la panne. Une fois celle-ci identifiée, la plateforme vous propose de vous envoyer les pièces détachées correspondants à la panne, accompagnées d’un tutoriel vidéo qui expliquera comment réparer l’objet en question. Si vous n’y parvenez pas, les pièces peuvent être retournées à l’entreprise et remboursées.

  • sosav.fr : mise à disposition des guides pour apprendre à réparer ses appareils électroniques soi-même

  • apreslachat.com : consultation des notices ou des manuels d’utilisation de vos produits et échanger sur un forum d’entraide

Liens vers les sites :

Parcours d’orientation

Depuis ce printemps, un panneau recensant les parcours d’orientation a été installé à la salle des fêtes communale. On peut y trouver les 8 itinéraires suivants:

Cartes parcours

 

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 10

Je broie mes branches pour pailler = Je réduis mes arrosages

Le brûlage des déchets verts est interdit (circulaire 18 novembre 2011).

Brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente (Source: ADEME).

Stop déchetterie !

Le broyat de branches constitue une excellente source de matière carbonée valorisable dans le jardin.

Broyer ses branches à la maison représente une véritable alternative à des déplacements en déchèterie.

Le broyat peut être utilisé :

  • en paillage au pied des plantations :

    • il nourrit et allège les sols

    • il freine la repousse des herbes

    • il maintient l’humidité et limite les arrosages

  • en apport de matière carboné essentielle dans le composteur :

    • il aère et structure le composte

    • il vient contrebalancer les apports en azote de certains biodéchets

    • il doit être déposé régulièrement en surface du composteur après chaque vidage de déchets alimentaires, limitant ainsi l’émanation d’odeurs et la présence de moucherons

Comment obtenir du broyat ?

  • Par la location ou l’achat d’un broyeur

  • En passant la tondeuse sur des branches de petit diamètre et en récupérant le broyat ainsi obtenu dans le bac de ramassage

Pour des opérations de broyage ponctuelles ou saisonnières, la location peut s’avérer plus pertinente que l’achat car elle permet l’accès à une gamme de matériel plus performant et sans contrainte d’entretien.

Stockage :

Le broyat peut se stocker et se conserver longtemps dans un silo acheté dans le commerce ou fait maison (à l’aide de palettes par exemple). Il constitue une réserve mobilisable toute l’année pour le paillage ou le compostage.