La « préservation du lien social » est un des enjeux du label « Villes et Villages fleuris ». La création de l' »Espace Végétal Partagé », espace de convivialité, correspond à cet enjeu.
Vous trouverez et pourrez ramasser dans cet espace (à droite de la mairie, dans la cour) :
- des fruits : groseilles, framboises, cassis…
- des fleurs bio comestibles : capucine, bourrache, bleuet, souci, œillet d’Inde…
- des plantes aromatiques : menthe, thym, romarin, mélisse, persil*, sauge**, basilic, sarriette, marjolaine…
Vous pourrez également vous enrichir en ramassant de l’oseille… alors partageons !
MERCI aux nombreux jeunes qui ont participé à la création des lettres et des étiquettes : Alexis, Alicia, Amandine, Anna, Audrey, Caroline B, Caroline C, Charlotte, Émilie, Enzo, Hermine, Ménandre, Mélissa R, Mélissa V, Salomé, Stella, Tahia, Yanis R.
MERCI à Monsieur Stéphane VINET qui a installé le bac en bois et découpé les 40 lettres.
MERCI aux touristes Marie-Joëlle et Jean-Michel qui ont participé à la mise en place des lettres
* Le persil est la plante aromatique la plus employée en cuisine ! Et il ne se réduit pas à une simple garniture d’assiette. Le persil est goûteux et a de nombreuses propriétés diététiques et médicinales. Le principal atout du persil est sa richesse en vitamine C. Il est également une bonne source de provitamine A, de vitamine K, de vitamine B9 et de minéraux comme le calcium, le magnésium, le potassium et le fer. Enfin, le persil renferme une grande quantité d’apigénine, de lutéine et de bêtacarotène qui sont de puissants antioxydants.
** La sauge donne une note méridionale à vos méli-mélo de légumes, et accompagne avantageusement les plats de fèves, haricots, pois, lentilles… avec une action digestive semblable à celle de la sarriette. Cette action contre la flatulence peut être utilisée astucieusement pour la cuisson des topinambours, par exemple. Quelques feuilles ajoutées dans l’eau de cuisson suffisent à neutraliser cet effet redoutable pour certaines personnes. Les farces et marinades préparées avec de la sauge officinale avant d’être cuites au four, les rôtis de viandes, certains fromages tirent d’énormes avantages gustatifs lorsqu’un peu de sauge leur est associée. L’histoire de la sauge ne date pas d’hier, elle débute en Égypte environ 6000 ans avant J.C, où l’on faisait boire des tisanes de sauge aux femmes, pour les rendre fertiles. En Grèce, elle était utilisée pour faciliter la digestion. Pour les Romains, c’était une grande plante médicinale, une plante sacrée.
Elle était cultivée obligatoirement dans les abbayes sous Charlemagne (782-814). À l’école de médecine de Salerne (en Italie du Sud), un vieux dicton: « Celui qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin ». Il existe environ 500 espèces du genre Salvia ainsi que des variétés horticoles, seules, les sauges officinale et sclarée sont vraiment médicinales. Par ailleurs, il existe deux sortes de sauge officinale, celle à petites feuilles, gris vert, allongées et pointues, et la sauge à grandes feuilles, plus riche en thuyone (famille chimique: cétone). Elles ont les mêmes vertus. Elles sont très fréquentes dans la région méditerranéenne, sur les collines sèches et calcaires. À noter: ne pas les confondre avec la sauge des prés, Salvia pratensis, très commune dans le centre de la France, plante vivace, peu aromatique, elle est plutôt ornementale. Les feuilles sont très grandes, ovales et d’un vert soutenu. Les fleurs sont grandes, en épi et bleu foncé.
En cuisine, elle s’utilise seule, ne supporte pas d’être mélangée à d’autres plantes aromatiques.
Contre-indications : en cas de cancer du sein, ou de tout cancer œstrogèno-dépendant, fibrome, mastose; pour les femmes enceintes et allaitantes, les épileptiques et les jeunes enfants; pas d’utilisation prolongée chez l’homme et l’enfant. Éviter les préparations de sauge officinale à base alcoolique.